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"Dot", le précédent album de Karmakanic, m'avait littéralement enchanté. C'est donc avec un intérêt certain que j'ai jeté une oreille sur "Transmutation", surtout après une attente de huit ans.
"Transmutation" a de solides arguments pour plaire à tout amateur de rock progressif mais affiche quelques limites que je n'ai pas ressenties chez son prédécesseur. Commençons l'analyse par celles-ci. Tout d'abord, 'Cosmic Love' détonne avec sa mélodie pop assez quelconque et ses voix trafiquées. L'album n'aurait pas souffert d'être amputé de ce titre. Ensuite, comme cela est justement pointé du doigt dans la chronique d'Abaddon, l'epic 'Transmutation' n'est pas vraiment réussi. Le morceau se découpe grosso modo en trois parties. Les 6 premières minutes et les 4 dernières donnent dans un rock progressif assez convenu. Rien de rédhibitoire, mais rien d'exaltant non plus, du prog moult fois entendu. Entre les deux, une longue digression majoritairement instrumentale et jazzy, dont la première partie, où un piano puis un chant féminin occupent tour à tour l'avant-scène, s'avère particulièrement intéressante et agréable alors que la seconde déroule un instrumental plus chaotique et moins séduisant où guitares et percussions sont en roue libre. Le tout manque de liant et de moments forts pour réellement convaincre, même si l'écoute n'a rien de vraiment désagréable.
Le reste de l'album retrouve le niveau de "Dot", se partageant entre prog dynamique ou plus mélancolique mais toujours admirablement interprété, prenant et souvent poignant. Mention spéciale en ce qui me concerne pour l'excellent 'All That Glitters is not Gold' magnifiquement mis en valeur par la présence de l'accordéon et du saxophone.
Si ce nouvel album n'atteint pas pour moi les sommets de son prédécesseur, il demeure néanmoins un bon album de rock progressif démontrant le savoir-faire de Jonas Reingold.
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Après un "Entering The Spectra" très convaincant voici la seconde création de ce side-project des rois fleuris. Et autant vous le dire tout de go, c'est une production très jazzy. Bien plus que le premier album tout en perdant son coté "rentre dedans" qui avait su faire la différence à l'époque. L'album se tient fort bien avec de beaux morceaux 'Masterplan pt.1' et ses 15 minutes très enlevées, ou 'Where Earth Meets The Sky', long et efficace. Ce qui me pose problème, c'est que je n'aime pas le Jazz, et ici il est un peu trop omniprésent, diluant des titres qui auraient beaucoup gagné à être plus ramassés. Nombre passages instrumentaux, sans être rasoir, sont superfétatoires et sans réel intérêt. Dommage, car cet album est parsemé de fulgurances qui auraient méritées d'être mieux mises en valeur...
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Je suis assez surpris de lire des chroniques plutôt mitigées sur ce qui est, à mon avis, une des réussites de l'année en matière de rock progressif. Peut-être suis-je plus indulgent car je n'écoute plus beaucoup de prog, lassé finalement des nombreux poncifs du genre que j'entends sur pratiquement toutes les nouvelles sorties ; toujours est-il qu'en ce qui me concerne, j'ai beaucoup apprécié ce nouvel album même après avoir réécouté l'excellent "Who's the boss in the factory". On est quand même loin sur syndrome Sylvan post-"Posthumous silence" ou du tarissement mélodique du dernier Flower Kings, j'en veux pour preuve la réussite salsa-métal de "Cant take it with you" ou encore le beau final atmosphérique de "When fear came to town" qui dépose l'auditeur tout en douceur en fin d'album. Tout cela me conforte dans le fait que qu'en matière de goût musical, le meilleur chroniqueur reste soi-même. Écoutez cet album !
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Je vais peut être aller à contre-courant du sentiment général, mais je trouve cet album très décevant. Évidemment, il se mesure par rapport au maître étalon de WTBITF et en conséquence, souffre de la comparaison. Moins d'inventivité, moins de lyrisme, moins d'émotion, moins de tout en fait. Non que ce soit mauvais, bien entendu, mais j'attendais beaucoup mieux. J'aurais même du mal à sortir un morceau vraiment réussi, pour dire.
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Un excellent album, mais qui souffre de la comparaison avec son prédécesseur ; un peu moins d'envolées épiques, un poil moins d'inspiration ... et donc un point de moins au final. Mais bon, si la sphère progressive ne produisait que des albums de ce niveau ...
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Comment donner suite à un chef d'oeuvre de la trempe de Who's The Boss In The Factory? Difficile et dans le cas présent In A Perfect World n'arrive pas à atteindre les sommets de son glorieux prédecesseur. Pourtant les titres sont plutôt de bonne facture hormis le long et dispensable "When Fear Came To Town". Pas de morceaux qui sortent du lot mais de bonnes compositions qui permettent à Karmakanic de garder son statut de groupe très créatif. Pris pour ce qu'il est cet album est une réussite presque totale. Mais le fait est qu'il succède à un album référence auquel tous les futurs albums des suédois seront comparés.
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