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"Long Live Rock 'n'Roll" est le troisième album studio du groupe. Après avoir sorti un live d'anthologie avec "On Stage", il est temps de donner un successeur au monumental "Rising". Était-il possible de faire mieux ou tout du moins aussi bien ? À l'écoute de ces huit morceaux, la réponse est clairement oui. Et pourtant, le groupe a encore connu la valse des musiciens. Exit Jimmy Bain et Tony Carey. Seuls restent Cozy Powell, Ronnie James Dio et le capitaine du navire qui, n'ayant pas trouvé de bassiste à l'heure de l'enregistrement de l'album, se chargera des parties de basse. Le claviériste David Stone et le bassiste Bob Daisley seront incorporés au groupe juste avant la tournée qui débute en 1977 et pendant laquelle sera terminé l'album. La production est assurée par Martin Birch qui offre au groupe un écrin sonore de rêve. Et pour ouvrir les hostilités, quoi de mieux qu'un titre fédérateur concocté par un Ritchie Blackmore véritable orfèvre du riff mémorisable. La voix phénoménale de Ronnie James Dio transcendant la musique et achevant de faire de ce "Long Live Rock 'n'Roll" d'ouverture un hymne de référence. Puis vient la sublime "Lady of the Lake" portée par un refrain de toute beauté. Vient ensuite un boogie-rock endiablé, l'excellent "L.A. Connection". La face A se termine avec "Gates of Babylon" nouveau chef d’œuvre signé Blackmore/Dio. Rythmique et mélodie orientales, chant lyrique voire mystique, orchestration grandiose et un solo d'anthologie du sorcier Blackmore. Un titre qui figure au panthéon du groupe à côté de "Stargazer". La face B démarre à un train d'enfer avec la version studio de "Kill the King" qui n'existait jusque-là qu'en version live. On peut dire sans crainte qu'on tient là un des premiers si ce n'est le premier titre de speed mélodique. Le groupe est en folie et le solo atomique est à tomber. "The Shed (subtle)" et "Sensitive to Light" sont deux hard-rock puissants et efficaces. L'album se termine par un autre chef d’œuvre du groupe, l'émouvante et sublime "Rainbow Eyes". Ballade d'inspiration médiévale accompagnée par un orchestre, elle permet de mesurer toute l'étendue vocale de Dio qui n'a jamais été aussi doux, mélancolique et délicat. "Long Live Rock 'n'Roll" est un classique essentiel et indispensable. Il est aussi malheureusement le dernier Rainbow avec Ronnie James Dio au chant. Ce dernier, étant en désaccord avec Ritchie Blackmore qui souhaitait à l'avenir se tourner vers un style plus direct et orienté AOR, quittera l'Arc en Ciel et s'en ira rejoindre un autre géant du hard-rock à savoir Black Sabbath pour enregistrer les légendaires "Heaven and Hell" et "Mob Rules". Mais ceci est une autre histoire...
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Enregistré lors des tournées en Allemagne et au Japon en 1976, "On Stage" présente un Rainbow au pinacle de sa musicalité. En à peine six titres, le groupe éblouit, émeut, surprend, enchante l'auditeur aux anges. Car c'est peu de dire que ce "On Stage" est un live d'anthologie à classer aux côtés des "Made in Japan" (Deep Purple), "Tokyo Tapes" (Scorpions), "Strangers in the Night" (UFO) ou "Live and Dangerous" (Thin Lizzy). La production est magistrale et vous donne l'impression d'assister au concert. Ritchie Blackmore, Ronnie James Dio, Cozy Powell, Tony Carey et Jimmy Bain transforment en or chaque note qu'ils distillent avec virtuosité, passion, délicatesse ou agressivité. Les morceaux interprétés ne se contentent pas d'être des copies des version studio. Elles sont rallongées, remodelées, transfigurées par des improvisations, des solos qui ne sont pas qu'un simple étalage technique mais bien l'expression d'une sensibilité, d'un état d'esprit du moment. Chaque concert était différent du précédent malgré le fait que la setlist ne variait guère. Toutes les versions proposées ici sont d'anthologie. Il est toutefois surprenant de ne pas trouver "Stargazer" qui au vu des possibilités qu'offrait le vinyle, pourtant double, à l'époque fût écarté faute de place. Le titre était joué et il faudra attendre 2006 pour le découvrir. En effet, afin de fêter dignement les quarante ans de la tournée allemande, trois concerts (Düsseldorf, Cologne et Nuremberg) furent édités dans leur intégralité. Trois interprétations exceptionnelles de ce titre dont celle du 27 septembre 1976 à Dusseldorf. Après le mythique "Made in Japan" de Deep Purple paru en 1972 l'incandescent Ritchie Blackmore récidivait et enregistrait avec "On Stage" un autre monument live !
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Deuxième album de Rainbow. Ritchie Blackmore, Ronnie James Dio ont recruté Cozy Powell (batterie), Jimmy Bain (basse) et Tony Carey (claviers). La production est une fois de plus confiée au regretté Martin Birch. La magie opère dès la vision de cette pochette mystérieuse, somptueuse qui nous invite dans un monde onirique. Et le voyage va être envoûtant et merveilleux. Cela commence dès l'intro magistrale de "Tarot Woman", les musiciens arrivent chacun à leur tour et d'entrée de jeu c'est un véritable tour de force. La rythmique dantesque assurée par Cozy Powell et Jimmy Bain, les synthés ensorcelants de Tony Carey, la voix puissante et mélodique de Ronnie James Dio et la guitare classieuse, survoltée du maître Ritchie Blackmore. Un premier classique. Et dire que ce n'est que le début de l'album. "Run With the Wolf" avec son riff puissant est un morceau plus compact mais d'une efficacité redoutable. "Startruck" s'impose comme le deuxième classique de ce "Rising" et ce n'est seulement que le troisième titre. Un rythme imparable sur lequel la voix de Dio fait des merveilles pendant que Blackmore décoche un nouveau solo de folie. "Do You Close Your Eyes" clôt efficacement la première face. Quatre titres et déjà deux fantastiques classiques. On reprend son souffle, il reste à écouter deux titres. Intro de batterie phénoménale exécutée avec force et technique par l'immense Cozy Powell (quel son !) et riff légendaire du maestro. Puis la voix majestueuse de Dio qui vous emporte dans un monde imaginaire. Le couplet est sublime, le refrain est d'anthologie. En lévitation totale, le sorcier Blackmore délivre un solo venu d'ailleurs où les notes flottent dans la stratosphère, un solo pour l'éternité qui nous montre la voie d'un final d'anthologie soutenue par le Munich Philharmonic Orchestra. Huit minutes et vingt-sept secondes, c'est la durée de ce monumental "Stargazer", titre épique, progressif, lyrique et grandiose. S'il ne devait rester qu'une chanson, en ce qui me concerne ce serait celle-ci. Après ce bouleversant périple, il est temps d'écouter le sixième et dernier morceau. "A Light in the Black" est un autre morceau de bravoure, une cavalcade effrénée portée par une mélodie chant magnifique. Quant au duel guitare/synthé de messieurs Blackmore et Carey, il est une référence absolue et a du susciter de nombreuses vocations chez des apprentis musiciens. Les trente-trois minutes de ce "Rising" sont galactiques. Elles sont l’œuvre d'un immense groupe et la vision de deux hommes qui ensemble ont écrits quelques-unes des plus belles pages du hard-rock et du rock en général. Avec deux classiques et deux monuments époustouflants, "Rising" est un chef d’œuvre absolu !
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En 1975, alors qu'il est en tournée avec Deep Purple qu'il est en passe de quitter, Ritchie Blackmore embauche le groupe de première partie pour enregistrer son premier album solo "Ritchie Blackmore's Rainbow". Le groupe Elf compte dans ses rangs le chanteur Ronnie James Dio qui a fortement impressionné l'homme en noir. Il quitte définitivement Deep Purple en mai et l'album sort en août de la même année et ne reste plus qu'à bord l'extraordinaire chanteur. Ritchie Blackmore, pensant déjà au disque suivant, s'est débarrassé des autres musiciens du groupe qu'il trouve en dessous de ce qu'il envisage de faire musicalement avec ce qui allait devenir son nouveau bébé : Rainbow. Ce premier effort studio contient déjà des compositions qui allaient devenir des classiques du répertoire du groupe : le tube "Man on the Silver Mountain", la somptueuse et émouvante "Catch the Rainbow", l'efficace "Sixteen Century Greensleeves". La sublime "Temple of the King" ne sera interprétée en concert qu'en 1995. L'instrumental "Still I'm Sad" (reprise des Yardbirds) deviendra un pilier des futurs concerts dans sa version chantée. Il va sans dire que Ritchie Blackmore est éblouissant tout au long de ces neuf titres qui révèlent Ronnie James Dio dont l'immense talent et la sublime voix allaient émerveiller le monde du hard-rock et du rock dès l'album suivant. L'aventure du groupe Rainbow commence avec cette excellente première offrande. La suite sera grandiose...
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Pour l'intro de Stargazer, pour tout l'album, beaucoup trop court. Pour le timbre de voix de Ronnie. Pour les deux pièces quasi prog de la fin de l'album. Un album incontournable, magnifique, de la première ère de Rainbow. Un album essentiel du hard rock. Magique!
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Le meilleur album de Rainbow et un des grand classique du hard rock. C'est l'un de mes album préféré de tout les temps. Certes le son est un peu démodé mais les compositions sont excellentes et les musiciens au top. Du grand art !
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