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8 ans après, Innerspace nous revient avec un très attendu nouvel opus. D'entrée, Innerspace nous sort une claque métal monumentale : accrochez bien votre ceinture, car le titre ne décélère qu'à la toute fin pour laisser place à la première partie toute en douceur de Dying Dream, avant que la seconde partie remette le turbo pour un titre très réussi. Mais c'est ensuite que le bât blesse : Simple Mirror est une chanson métal bien exécutée mais sans attrait, suivi d'un Kyrie sirupeux et totalement déplacé. Après un We Are One de meilleure facture, on revient avec un titre mélodique en diable, le genre de titre auquel Innerspace nous avait habitué même si la signature reste très (trop à mon goût) présente. In Fine termine l'album en douceur, même si un petit solo néo-prog aurait agrémenté une fin qui tire en longueur.
Au final, un avis très mitigé sur cet album. Il faut dire que l'album Rise, mon préféré haut la main de 2017 et que je réécoute régulièrement, avait mis la barre tellement haut. Le mur de son est top élevé et Phil Burton force trop souvent sur sa voix, ce qui rend du coup plus rugueuse, plus agressive sa coloration naturellement rocailleuse.
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Ce nouvel album d’Innerspace s’est fait attendre, mais cette patience en valait largement la chandelle. Après des albums marqués par des influences prog et néo-prog, malgré une identité qui s’affirmait déjà un peu plus sur “Rise“, “The Last Sign“ franchit une nouvelle étape en accentuant les contrastes. Comment ? En intégrant une touche plus marquée de metal, comme l’a justement souligné Tonyb dans sa chronique.
Un choix qui, personnellement, me séduit pleinement : cette orientation confère à l’album davantage de relief et de rugosité. Peut-être que la thématique y est aussi pour quelque chose. Quoi qu’il en soit, Innerspace élargit encore son spectre stylistique et ose de nouvelles incursions. On retrouve ces hymnes fédérateurs, à l’image de ´We Are One´, qui évoque un ´Under The Spotlight’ dans son approche directe et percutante.
Mais là où le groupe frappe un grand coup, c’est avec ´Blurry Memory’. Sur près de 17 minutes, la tension ne retombe jamais, chaque élément s’imbriquant parfaitement : le chant rauque de Phil, la rythmique implacable, et surtout, le travail exemplaire de Simon, dont les riffs et les soli subliment l’ensemble. La conclusion, avec ‘In Fine’, se distingue par son atmosphère apaisée et ce poème récité qui apporte une touche d’originalité bienvenue. ‘Kyrie’, quant à lui, flirte avec des sonorités presque classiques, enrichissant encore le tableau.
Ce parti pris audacieux divise peut-être, mais une chose est sûre : Innerspace refuse de se reposer sur ses acquis et explore de nouveaux territoires album après album. Une démarche sincère et inspirée qui fait de “The Last Sign“ un véritable coup de cœur, tant il est façonné avec passion et justesse.
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Allez merde c'est le dernier jour de l'année alors je me lâche : 5/5.
Car Innerspace nous pond un véritable chef-d'œuvre, un opus envoûtant de la première à la dernière seconde. Après un intro aux chants liturgiques du plus bel effet, qu'on retrouvera disséminés plusieurs fois, Innerspace attaque fort avec 'Tree Of Life', et sa (très) longue intro au piano, bientôt rejoint par la guitare acoustique, pour évoluer vers un titre typiquement progressif. Du grand art. Après la fort réussie ballade 'The Other Side', Innerpsace délivre le morceau sans doute le plus floydien, 'In Motion'. 'Fill The Void' pousse pour la première fois les chevaux, avec une rythmique carrée et efficace. 'Sunset' est un autre bijou de sensibilité, l'un des plus beaux titres à mon goût. 'Under The Spotlight' est un soft/hard rock qui vous fera battre la mesure, tellement la rythmique est en place. Et que dire de la suite 'Dystopian Delirium', et de son superbe enchaînement III/IV/V ! Si ce n'était les mélodies superbes, mais je trouve le chant au diapason, tant dans les titres calmes que pêchus. Vraiment, du grand art, un des albums de l'année, merci messieurs, si vous passez par Paris, je prendrai l'avion pour vivre ce moment de bonheur sur scène.
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L'OVNI de l'année et certainement un des meilleurs albums de 2017 ...
On est plongé dans du Floyd mais aussi dans du Alan Parsons. Des ambiances de folies, une voix magnifique. Quelques passages plus ésotériques (on dirait un peu aussi du Era). Une grosse mention spéciale pour le violon et le piano. Franchement il est difficile de sortir de ce disque. Après un premier album très convaincant mais conventionnel Innerspace vient de franchir un pallier et s'offrir une identité en ne ressemblant à personne.
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Du Floyd certes, mais pas que : le début très Alan Parsons Project est une merveille, et la suite n'en est pas moins bonne, avec une évolution façon RPWL tout à fait réjouissante. Même le timbre du chanteur pas toujours à son avantage ne suffit pas à gâcher le tableau.
Tout simplement excellent.
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Après un début d’album très calme offrant de larges espaces au piano (le magnifique ‘Tree of Life’, pour moi le meilleur titre du disque), le groupe diversifie les ambiances, alternant titres doux et morceaux plus musclés tout en conservant une grande cohérence d’ensemble. S’il y a encore quelques rappels au Floyd, cela se fait par petites touches impressionnistes, Innerspace ayant su prendre de la distance avec son modèle. "Rise" séduit dès la première écoute, un plaisir qui se renouvelle lors des suivantes.
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