|
|
|
La réunion de la formation d’origine d’Alice Cooper ne peut qu’interpeller tous ceux qui ont frémi à l’écoute de ses premiers albums. Ceux-ci dégageaient une musique noire et malsaine faisant douter de l’équilibre mental de ses interprètes mais cette folie, feinte ou réelle, faisait toute la force et tout le charme d’albums comme "Love it to Death" ou "Killer". Quand Alice Cooper est passé du statut de groupe à celui de chanteur avec le remarquable "Welcome to my Nightmare", la folie a cédé la place à une inspiration grand-guignolesque plus maîtrisée et commerciale. Au niveau peur, on est passé d’une nuit dans le château de Dracula à un tour de train-fantôme.
Mon attente était donc grande dans cette "revanche", aussi grande que ma crainte de n’assister qu’à un coup de marketing pour booster les ventes d’une star vieillissante. Si l’album n’a pas retrouvé la magie des premiers temps (je n’y croyais pas vraiment), il a la décence d’éviter le racolage commercial. Il plonge l’auditeur dans une douce nostalgie au son de mélodies hard rock bien balancées fleurant bon les années 70 (la meilleure décennie musicale en ce qui me concerne). Rien de neuf ni d’innovant, juste une musique qui donne envie de danser et où l’on se sent bien. À ce titre, ‘Inter Galactic Vagabond Blues’ et ‘What Happened to You’ feront perdre leur bedaine et repousser les cheveux de nombre d’entre nous qui se reverront adolescents entraîner une fille dans un rock endiablé, à une époque ou un garçon pouvait inviter une fille à danser (et même se risquer à essayer de l’embrasser) sans crainte d’être balancé sur #metoo. Nostalgie, quand tu nous tiens…
Deux titres réussissent néanmoins à retrouver un peu de la noirceur des débuts, ‘Black Mamba’ et ‘One Night Stand’, délicieusement malsains qui, s’ils n’atteignent pas les sommets de l’angoisse d’un ‘Black Juju’ ou d’un ’Halo of Flies’, s’en rapprochent toutefois, contrairement au médiocre ‘Kill The Flies’, probable clin d’œil au titre précité, qui loupe sa cible.
"The Revenge of Alice Cooper" ne ressuscite pas l’âme du groupe des années 70, c’eût été étonnant, mais égrène rocks et hard rocks sans temps mort et ennui, et c’est plus que suffisant pour y trouver du plaisir.
|
|
|
|
|
|
|
Depuis l'arrivée de Nic Maeder en 2012, seul Bang sauve les meubles. C'est devenu du hard-rock plan-plan, sans inspiration, sans titres forts. On a l'impression que plus personne n'y croit, dans ce groupe. L'énergie dégagée par Steve Lee a fait la place à des compositions léchées, mais sans âme. Plus de dix ans sans susciter l'intérêt, on court tout droit vers la fin.
|
|
|
|
|
|
|
Excellent album !!!
Découvert ce groupe en 1985 et toujours autant heureux d'écouter leurs albums.
Le années ont passées mais non pas affaibli ce fantastique band !🤘🎸🤘
Sur cet album les chansons de suivent de manière très cohérente. Bob Catley au chant toujours magnifique et Tony Clarkin excellent à la guitare, toujours de très bons aux compos, riffs et solo , un son aussi excellent 👍
|
|
|
|
|
|
|
Un peu date certes mais comme un bon whisky.
Cet album est encore meilleur que ceux de l époque (et d ailleurs j ai arrêté de les écouter une fois Barden parti ) alors quel bonheur d écouter cet opus inespéré, d autant plus qu il bénéficie d une production moderne. Schenker est fabuleux de technique etd inspiration sans etre démonstratif gratuitement (c est sa force) et Barden, vrai chanteur (et pas un hurleur) est irremplaçable. Et les compos semblent avoir été écrites à l époque.
Un album hors du temps et des modes, une pépite pour les vrais aficionados
|
|
|
|
|
|
|
Il m'a fallu du temps avant d'apprivoiser cet album. Non qu'il soit complexe, au contraire il simplifie le propos d'un Purple privé de Steve Morse.
Mais s'il m'a fallu du temps pour apprécier à long terme ce que Steve apportait au groupe, le voir partir m'a peiné car ses contributions (sur les deux derniers albums par exemple) portaient le groupe à un autre niveau de composition, plus "Prog" dirions nous.
Alors qu'ici le groupe revient à ses racines comme nous avons pu le lire partout. Mes premières écoutes me renvoyaient à du déjà entendu en moins bien, à une tentative de revenir aux grandes heures de "Machine Head" me laissant l'impression que le groupe s'auto-parodiait.
Mais fan de Purple depuis plus de 30, je n'ai pas baissé les bras aussi vite, j'ai écouté, encore et encore, parfois d'une oreille distraite ... Et j'y ai trouvé une certaine satisfaction.
Les titres et mélodies sont efficaces, Gillan garde sa superbe (cette voix sur ' I'll Catch You '), Mc Bride trouve naturellement sa place sans en faire trop, Airey s'en donne à coeur joie et apporte de plus en plus de sons personnels, et la rythmique semble avoir perdue 20 ans.
'A Bit On The Side' est délicieuse avec sa Charlene et son solo de guitare grinçant ; la rythmique de 'Old Fangled Thing' est assez originale et Gillan retrouve ses "living wreck" ; 'Now You're Talkin' secoue et Gillan se fait mal à la gorge ce qui pousse le duo Airey/Mc Bride a nous offrir des échanges dignes de la grande époque néoclassique ; et le final nous replonge dans la période proggy du groupe. Je n'en cite que quelques uns mais rien n'est vraiment dispensable ici.
Il sont repartis pour combien de temps ceux qu'on appelaient déjà les dinosaures du Rock en 1990 ?
|
|
|
|
|
|
|
C'est toujours sympa de voir ce bon vieux Dave Hill revenir avec son bébé qui aura laissé une belle discographie avec des albums audacieux et parfois aventureux. Avec "Invincible", on reste cependant dans un heavy rock ultra classique un peu pompeux, mais avec cette petite accroche mélodique qui fait le sel du groupe depuis son premier album. Le problème, c'est que Dave Hill a désormais 78 ans et ça s'entend parfois beaucoup trop, son chant manque de souffle et de puissance. Alors, oui, c'est bien fait et on prend un certain plaisir nostalgique à écouter cette proposition, mais on reste quand même très loin des meilleurs moments du groupe. À réserver à un public conquis.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|