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Je suis plus qu'étonné de voir la sévérité et la déconsidération appliquées à cet album. Ma perception est presque diamétralement opposée. Je le trouve largement meilleur que ce qui en est dit dans cette chronique. Ce dont je peux convenir, c'est que la coloration sonore est effectivement très typée "de son temps". La présence de rythmique électronique est un peu dérangeante à la première écoute. Pour autant ça ne le condamne pas à s'enfouir sous des tonnes de poussière. Oui, c'est vrai, ce n'est plus du Saga au progressif très personnel et somptueux. On est en 1989, certains effets de mode ont une puissante difficile à contourner. A part pour les connaisseurs, le prog-rock est ringard et enterré. D'où peut-être cette sévérité de certains fans à l'arrivée de cette galette...
Ca reste pourtant un album typique de ce qu'ils savent faire et l'ensemble est cohérent avec la manière de jouer et l'interprétation qu'ils ont montré précédemment. On reste bien dans "le style Saga" avec ce son reconnaissable immédiatement, ce parfum qui est leur marqueur, celui qui porte le succés des précédents. L'écriture est manifestement travaillée. La coordination entre les deux frères reste remarquable et jouissive, entre riffs virtuoses et nappes de claviers au style et à la texture inimitables. La guitare est nettement mise en avant dans tous les titres. D'ailleurs, je trouve le son de celle-ci particulièrement acéré tout au long de l'album. La rythmique reste puissante et porte l'ensemble malgré un aspect légèrement stéréotypé, peut-être ringardisé par ses 35 d'âge.
Cet album de Saga contient une énergie à revendre, que d'autres de leurs albums n'ont pas. Certains titres sont particulièrement entrainants, ce qui n'a pas à être péjoratif. C'est "Odd Man Out" que je trouve le plus attrayant, sa précision, sa composition ciselée et le thème abordé avec soin font la force de ce titre accrocheur et touchant. "I do I look" est tout aussi intéressant, plein de pêche, avec une structure complexe faite de break et de solo. En fait, c'est à partir de "The nineties" que la vigueur de l'album diminue et que l'intérêt baisse un peu. "Giant" n'est effectivement pas la meilleure façon de finir cet opus. je crois que ce qui est déroutant dans cet album, c'est qu'il est difficile de le classer : plus dans le progressif, pas vraiment de l'AOR, mais pas du "pop" non plus. Une sorte de virage identitaire mal défini, dont les changements de lineup et sa réduction portent la responsabilité. Néanmoins, le son est bon et cet album ne dépare pas dans leur discographie. Cela peut aussi rendre leur musique un peu plus accessible pour une audience élargie.
D'ailleurs, à propos du son, il faut remarquer que la production est remarquable : incisive, brillante, claquante. C'est hélas ce qui est absent des 5 premiers de leur discographie, leurs meilleurs opus de tout temps.
C'est un album que j'écoute à l'occasion avec toujours autant de plaisir et qui mérite de rester avec ses semblables que le groupe a produit à ses débuts.
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Dans un élan d'enthousiasme à l'achat de ce disque, j'avais mis 4. Mais, force à le comparer avec "THE CHEMICAL WEDDINGS" (Plus de 15 ans au compteur quand même!), je ne vois aucune évolution, ça stagne (comme IRON MAIDEN). C'est bon mais ça n'apporte rien au SCHIMBLICK)
Quand on est capable de nous pondre un petit bijou comme "EMPIRE OF THE CLOUDS"(in: the book of souls 2015") pour son groupe, on est apte à nous surprendre sur un album solo.
J'aime la musique qui me surprend (en bien comme en mal) mais là, entre BRUCE, le dernier SAXON ou autre JUDAS PRIEST, c'est un revival des années 90 en moins bien. Seul avantage: vu mon âge, ça bien du bien de rajeunir!!
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Best-of orchestral intelligent. Midge Ure sur les pas de Ian Anderson réalise un petit bijou émotionnel.
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Midge Ure se tire admirablement bien d’un exercice particulièrement casse-gueule et donne une nouvelle lecture très sensible de ses plus grands titres.
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Ils sont meme venus faire leur promo chez Patrick Sébastien!
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Un album de pop rock soft qui s’écoute mais sans rien de bien transcendant.
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