|
|
|
La réunion de la formation d’origine d’Alice Cooper ne peut qu’interpeller tous ceux qui ont frémi à l’écoute de ses premiers albums. Ceux-ci dégageaient une musique noire et malsaine faisant douter de l’équilibre mental de ses interprètes mais cette folie, feinte ou réelle, faisait toute la force et tout le charme d’albums comme "Love it to Death" ou "Killer". Quand Alice Cooper est passé du statut de groupe à celui de chanteur avec le remarquable "Welcome to my Nightmare", la folie a cédé la place à une inspiration grand-guignolesque plus maîtrisée et commerciale. Au niveau peur, on est passé d’une nuit dans le château de Dracula à un tour de train-fantôme.
Mon attente était donc grande dans cette "revanche", aussi grande que ma crainte de n’assister qu’à un coup de marketing pour booster les ventes d’une star vieillissante. Si l’album n’a pas retrouvé la magie des premiers temps (je n’y croyais pas vraiment), il a la décence d’éviter le racolage commercial. Il plonge l’auditeur dans une douce nostalgie au son de mélodies hard rock bien balancées fleurant bon les années 70 (la meilleure décennie musicale en ce qui me concerne). Rien de neuf ni d’innovant, juste une musique qui donne envie de danser et où l’on se sent bien. À ce titre, ‘Inter Galactic Vagabond Blues’ et ‘What Happened to You’ feront perdre leur bedaine et repousser les cheveux de nombre d’entre nous qui se reverront adolescents entraîner une fille dans un rock endiablé, à une époque ou un garçon pouvait inviter une fille à danser (et même se risquer à essayer de l’embrasser) sans crainte d’être balancé sur #metoo. Nostalgie, quand tu nous tiens…
Deux titres réussissent néanmoins à retrouver un peu de la noirceur des débuts, ‘Black Mamba’ et ‘One Night Stand’, délicieusement malsains qui, s’ils n’atteignent pas les sommets de l’angoisse d’un ‘Black Juju’ ou d’un ’Halo of Flies’, s’en rapprochent toutefois, contrairement au médiocre ‘Kill The Flies’, probable clin d’œil au titre précité, qui loupe sa cible.
"The Revenge of Alice Cooper" ne ressuscite pas l’âme du groupe des années 70, c’eût été étonnant, mais égrène rocks et hard rocks sans temps mort et ennui, et c’est plus que suffisant pour y trouver du plaisir.
|
|
|
|
|
|
|
Mon dieu, quelle daube. Il est vrai que je ne connaissais pas ce groupe sinon que par les avis dithyrambiques glanés par ci par là. Donc je me suis lancé... Entre les morceaux à la "WITHIN TEMPTATION" moins le chant féminin et la touche orientale "pour faire original", qu'est- ce que je me suis fait ch...Qui a eu l'outrecuidance de comparer ce boys band à ORPHANED LAND ?
|
|
|
|
|
|
|
J,ai redécouvert ce groupe avec force majeure, donc je chronique a rebours...
Cet album est tout simplement une parfaite réussite que tout amateur de hard rock devrait avoir écouter.
Juste "under the gun" un peu en dessous ( mais bien mieux que... Lire P.S.).
Pour un dernier album avec ce chanteur , on sent l évolution et l apport a ce groupe...
Donc ça vaut un 4,8 sans problème...Bravo messieurs ! ( A nouveau cette notation sur 5 n'est pas adapté...)
P.S : je suis a peu près a 6 écoutes des trois albums précédent ( les deux premiers ne m'avait pas plus d ou l abandon à l arrivée de la star de télé-crochets 😁), je ne retiens qu un titre sur adress the nation, 2 sur le suivant et trois sur into the great unknown, donc je ne les noterai pas . Il aurait fallu que je les découvre en leur temps mais il sont largement inférieurs au deux derniers.
|
|
|
|
|
|
|
Ce n'est un secret pour aucun de mes camarades de Music Waves, et surtout pas pour TonyB : Marillion donne dans un rock progressif que je ne goûte guère et que j'ai toujours trouvé surcoté. Si la lointaine période de l'ère Fish trouvait quelques grâces à mes oreilles (même si j'ai toujours eu du mal à maintenir mon intérêt sur la longueur d'un album), je suis depuis toujours réfractaire à la formation depuis qu'elle est menée par Steve Hogarth.
"An Hour Before It's Dark" ne me fera pas changer d'avis : l'album est ennuyeux à mourir et je n'ai pu retenir mes bâillements sur 'Sierra Leone' et 'Care' étalant longuement leur indigence et leur manque d'imagination. Quant à Steve Hogarth, il chante toujours avec ce ton geignard qui m'horripile mais dont il aurait bien tort de se départir puisqu'il semble être apprécié de la plupart.
|
|
|
|
|
|
|
Six années sont passées depuis le publication de "F.E.A.R", chose peu surprenante quand on connnait le processus actuel de création du groupe et de leur officieux 6è homme qu'est Mike Hunter, celui qui donne corps à toute la musique enregistrée.
Bien évidemment, et bien que le groupe ait cherché autant que faire se peut à l'éviter, ce 19è album de Marillion est lui aussi marqué du sceau de la pandémie, aussi bien dans sa réalisation que dans son contenu.
Mais résumer "An Hour Before it's Dark" à cette seule considération serait bien trop réducteur, tant H est venu puiser l'inspiration bien au-delà de cette seule situation sanitaire, parvenant au final à connecter celle-ci avec d'autres événements encore une fois très personnels, et à conclure l'album sur une magnifique note d'espoir délivrée par 'Care'.
Car c'est bien ce dernier titre qui s'avère le point culminant de l'album, tant par l'émotion dégagée par son contenu que par la musique proposée par le groupe durant ces 15 minutes gorgées de mélodies à tomber et de soli de Steve Rothery tous plus magnifiques les uns que les autres. Frissons garantis.
Mais avant d'en arriver là, Marillion nous déroule quatre autres titres de très haute volée ('Only a Kiss' servant juste d'introduction à 'Murder Machines'), musicalement proches de "Sounds that Can"t be Made" et "Afraid of Sunlight". Beaucoup plus simples d'accès que les longues suites de "F.E.A.R.", ces morceaux multi-parties cachent néanmoins une belle complexité tant rythmique que mélodique, portée par des arrangements aux couches multiples qui se révèlent au fil des écoutes ainsi qu'un jeu de batterie une nouvelle fois très subtil.
N'en déplaise aux nostalgiques du "c'était mieux avant" ou à ceux pour qui l'aventure s'est arrêtée en 1987, "An Hour Before it's Dark" se révèle comme un des tous meilleurs albums de Marillion, chose remarquable s'il en est près de 40 ans après la publication du premier album du groupe.
|
|
|
|
|
|
|
Cela fait des décennies que le hard rock d'Alice Cooper n'a plus rien d'irrévérencieux et ne risque guère d'effaroucher les honnêtes gens. Cela fait aussi des décennies qu'Alice Cooper reste accrocher à une formule qu'il reproduit inlassablement à chaque album. "Detroit Stories" ne déroge pas à la règle et l'auditeur qui connaît le chanteur américain sait déjà à quoi s'attendre avant même d'avoir entendu la première note. Finalement, d'un album à l'autre, les seules différences tiennent à la qualité des mélodies et à l'implication d'Alice Cooper.
"Paranormal", son précédent album, m'avait laissé de marbre. Inspiration en berne, interprétation en pilotage automatique, l'album était d'une platitude navrante. "Detroit Stories", lui, fait partie des bonnes surprises. Même s'ils ne sont guère originaux, les titres sont plutôt pêchus et nous avons un Alice Cooper des grands jours semblant s'appliquer et s'impliquer dans son nouveau bébé. Certes, l'album étant long (trop long), le pilotage automatique repointe son nez ici et là mais globalement, l'écoute de cet album permet de passer un agréable moment.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|