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Album PETER GABRIEL I/O PETER GABRIEL
I/O (2023)
AUTRE LABEL
ROCK PROGRESSIF
3/5
RICKEN-51
06/05/2024
 
70
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Voilà un bien bel album et je l'aime beaucoup.

Sera-ce le dernier de ce monstre sacré qu'est Peter Gabriel ?

Si c'est le cas, ce sera une clôture de toute beauté.
C'est souvent intime, chaleureux, mélodique: tout simplement beau.
Parfois un peu plus rythmé.

La voix est bien présente, superbement placée, chaude, sans aucun excès ou bizarrerie.
Les instrumentistes font un job admirable, les arrangements sont riches, jamais surabondants.

Alors pourquoi seulement une note de 3 ?

Parce que 5 ne peut revenir qu'à The Lamb lies down on Broadway, Amarok et peut-être quelques autres rares bijoux.

Parce que 4, c'est pour PG3 par exemple ...

Je ne vais pas bouder mon plaisir à l'écoute de ce disque mais il est vrai que j'attends quelque chose en plus d'un album de Peter Gabriel: de l'originalité, de la surprise, un certain côté délirant.

Ici, rien de tout ça.

Alors oui, un bel album qu'un tas de compositeurs, auteurs, interprètes, rêveraient de créer.

Sans doute est-ce la maturité pour l'artiste, mais il me manque un peu de folie.

Album ANTIMATTER BLACK MARKET ENLIGHTENMENT ANTIMATTER
BLACK MARKET ENLIGHTENMENT (2018)
AUTRE LABEL
ROCK ATMOSPHERIQUE
5/5
TOWNSEND LE DEVIN
13/04/2024
 
531
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Album fantastique, à la frontière du Rock, du Métal, avec cette touche"dark" assez émotionnelle qui en font la meilleure création de Mick Moss à ce jour. C'est régulièrement que je reviens vers cet album, mais attention il ne respire pas vraiment la joie de vivre. Il reste néanmoins plus heavy que l'ensemble des dernières productions d'Anathema vers qui la musique peut tendre parfois...
Album KRISTOFFER GILDENLÖW EMPTY KRISTOFFER GILDENLÖW
EMPTY (2024)
AUTRE LABEL
ROCK ATMOSPHERIQUE
4/5
CORTO1809
10/04/2024
  0 1
Après le très feutré "Let Me Be a Ghost", Kristoffer Gildenlöw passe à une musique qu’on ne peut pas encore qualifier de tumultueuse mais avec beaucoup plus d’aspérités que sur l’album ayant précédé "Empty". Les principaux changements tiennent à la présence d’une batterie plus dominatrice et, surtout, à des guitares électriques bien plus volubiles que par le passé. Au point que le qualificatif "atmosphérique" accolé jusqu’à présent au rock du Suédois semble quelque peu déplacé : Gildenlöw nous propose désormais un rock éclectique de très belle facture.

Outre des solos de guitare gorgés de feeling ponctuant chaque titre ou presque (rappelant parfois Pink Floyd (‘He’s Not Me’) mais pas que…), l’album a deux autres atouts majeurs : une qualité des mélodies qui ne se dément pas jusqu’au très réussi ‘Empty’ qui donne son nom à l’album et un chant toujours aussi envoûtant dont le léger grain rocailleux procure bien des émotions. Si Kristoffer Gildenlöw a toujours été un excellent chanteur, il semble encore avoir progresser sur cet album, offrant avec un minimum d’effets un maximum d’émotions.

Car Kristoffer Gildenlöw possède de manière innée ce qui manque à tant de groupes, cette capacité à insuffler dans ses compositions une forte dose d’émotion qu’il transmet naturellement à ses auditeurs. Si son parcours reste à ce jour un sans-faute, "Empty" est peut-être la meilleure proposition qu’il nous ait faite depuis le début de sa carrière.

Album KRISTOFFER GILDENLÖW EMPTY KRISTOFFER GILDENLÖW
EMPTY (2024)
AUTRE LABEL
ROCK ATMOSPHERIQUE
5/5
CALGEPO
05/04/2024
  0 1
Il y a ces albums qui, en apparence modestes, parviennent pourtant à insuffler une magie singulière à leur écoute. "Empty", la dernière création de Kristoffer Gildenlow, appartient à cette catégorie. Si l'œuvre de cet artiste est déjà riche en albums aux teintes variées et singulières, "Empty" apporte une touche supplémentaire de cette magie inexplicable.

Sans chercher à révolutionner les codes, "Empty" se distingue par sa délicatesse et sa richesse, qui se dévoilent progressivement. Les compositions, bien que classiques dans leur structure, sont d'une profondeur saisissante, touchant directement le cœur de l'auditeur. Cette profondeur émane probablement des solos habilement exécutés, évoquant le toucher caractéristique de David Gilmour, comme le souligne justement la chronique de Torpedo.

Cependant, cette magie va au-delà des références évidentes. À l'écoute, je perçois un subtil mélange inspiré de Gilmour, voire de Roger Waters (comme dans 'Saturated'), de Camel (Andy Latimer), de Léonard Cohen ou de Neil Young. J'y décèle même une forme de respect pour ces influences.

Malgré des thématiques introspectives pouvant sembler pesantes – transition et changement, lutte contre ses démons intérieurs, superficialité, isolement, quête de sens – Kristoffer parvient à apporter une lumière bienveillante à travers sa musique. Il joue avec subtilité sur les nuances de graves dans ses lignes de chant, accentuées par l'ajout de voix féminines qui semblent adoucir cette gravité (notamment dans le remarquable 'Black And White').

Certains titres se démarquent de ces influences, mettant en avant le travail personnel du musicien, comme 'Turn It All Around' ou 'Means to an End', qui se distinguent par une approche différente de la mélodie guitaristique.

Les arrangements participent également à cette atmosphère singulière, que ce soit par l'ajout de cordes discrètes ou par des introspections presque silencieuses, comme dans l'intro de 'Empty'. Le travail minutieux et remarquable de Kristoffer se ressent à chaque écoute. Contrairement à certains de ses précédents albums, qui pouvaient parfois souffrir d'un déséquilibre, "Empty" est équilibré de bout en bout. Chaque titre possède son propre attrait, aucun ne prenant le pas sur l'autre.

En conclusion, "Empty" est un album qui comble à chaque écoute. Sa quasi-perfection dans l'articulation des compositions, de l'exécution et de la profondeur thématique est rare et mérite d'être soulignée. Dans cette année 2024 qui réserve bien des trésors, cet album de Kristoffer Gildenlow en est assurément un.

Album TOOL FEAR INOCULUM TOOL
FEAR INOCULUM (2019)
AUTRE LABEL
METAL ALTERNATIF
2/5
GICÉ59
27/03/2024
 
15
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Combien d'entre vous êtes musicien? Parce que musicalement parlant, c'est très pauvre. Début de conservatoire en étant gentil...
Que de redondances dans des notes qui s'éternisent sans aucune "technique" comme j'ai pu le lire. Il n'y a n'y début ni fin. C'est le serpent qui se mord la queue.
Alors oui, c'est heavy, mais essayez de passer tous ces morceaux qui se ressemblent SANS la VOIX ! Il n'y a plus rien, aucune structure, aucune émotion
Sans cette de voix qui, chez TOOL est un INSTRUMENT, vous aurez un groupe de 2 -ème division, ni plus ni moins

Album PETER GABRIEL I/O PETER GABRIEL
I/O (2023)
AUTRE LABEL
ROCK PROGRESSIF
5/5
LONEWOLF1300
28/02/2024
 
292
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Peter Gabriel... Voilà quelqu'un qu'on aborde avec respect voire déférence ! Artiste accompli, à mon sens un des plus charisma-tique (!) des soixante années qui viennent de passer, pas moins.

Un album sompteux, qui aura bénéficié de soins méticuleux vu le temps qu'il a mis à l'élaborer, et ce que l'écoute confirme immédiatement. Ceci étant, aucune déception, c'est une réussite. La haute valeur des productions de l'ex-leader de Genesis se maintient avec le temps qui passe, comme le fait un grand cru, c'est indéniable. Toujours aussi riche et soigné, le son est prenant dès les premières notes. Peter Gabriel conserve ses compagnons de route de longue date comme noyau dur de sa formation, ce qui est un gage de qualité indiscutable, avec la participation d'une grande quantité d'invités qui vont apporter leur touche personnelle et contribuer à ciseler cette oeuvre magnifique. Chaque instrument est remarquablement mis en valeur dans l'espace sonore, on entend bien que les techniciens ont transpiré. La batterie passe du sec au subtil, divers instruments peu habituels dans d'autres formations font ici leur apparition, comme Peter l'a toujours voulu. Le résultat est conforme à ce qu'on connait déjà de lui et de son gout pour la World Music.

On remarquera très vite les évocations, les remontées discrètes mais bien présentes d'une inspiration fine et subtile venant de ses oeuvres passées. Rassurez-vous, aucun auto-plagiat ni auto-citation ni mauvais acte de reprise. C'est juste comme un parfum léger qui se diffuse sur certains titres et ajoute comme une petite touche de nostalgie. Ce qui au passage me fait préférer la version "dark mix" à l'autre (bien que la différence entre les deux soit extrèmement ténue). Chaque titre possède sa personnalité propre, ce n'est pas un concept-album. Mais l'intérêt est dans la variété des rythmes et des climats, du syncopé avec "the Court" ou "Road to Joy" à la plus grande douceur de "So Much" ou "And Still". Ce qui unit tous les titres, c'est cette faculté à générer de l'émotion.

Peter est resté un chanteur incomparable doté d'une voix immédiatement identifiable, mâle et douce à la fois, avec un chant d'une justesse et d'une sensibilité remarquables, pouvant au passage être rugueux et sombre, et qui nous a prouvé maintes fois (notamment avec le Genesis de la période glorieuse) combien sa tessiture pouvait surprendre. La chaleur et la finesse de jeu de sa voix est un argument conséquent pour chacun de ses albums. Ici, elle s'impose dans chacun de ses titres, avec retenue et mesure.

Les textes, la plupart d'une grande beauté, sont "comme d'habitude" empreints d'une forte conscience des problèmes de la vie, de l'interaction entre les êtres, du monde qui nous entoure et de son devenir.

Album à se procurer d'urgence, à conserver soigneusement, et à écouter avec un volume un peu soutenu pour bien mettre en valeur les plages les plus douces.

 
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