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Album STEVEN WILSON TO THE BONE STEVEN WILSON
TO THE BONE (2017)
AUTRE LABEL
ROCK PROGRESSIF
5/5
GHOSTKNIGHT
06/12/2023
 
15
0 2
Je suis d'accord avec l'ensemble des critiques présentes, à l'exception de celle de @THIBAUTK (il est libre de ne pas aimer, mais sa prose me semble plus que vide). L'album de Wilson est excellent, comme souvent ses créations aussi bien en solo qu'avec Porcupine Tree. Les chansons Permanating, Pariah ou Refuge, sont excellentes et pleines de subtiles émotions. Je ne pense donc pas que Steven Wilson soient prêt de tomber de son piédestal, surtout à l'écoute des albums qui ont suivi et qui montre qu'il sait parfaitement se renouveler.
Album STEVEN WILSON TO THE BONE STEVEN WILSON
TO THE BONE (2017)
AUTRE LABEL
ROCK PROGRESSIF
2/5
THIBAUTK
09/01/2018
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Alors que petit à petit Steve Wilson étend son influence musicale sur toute la scène prog' et aplanit ce style tentaculaire; alors qu'une armée d’aveugles le hisse au rang de dieu, et adule tout ce que l’homme touche; alors que le monde s'extasie devant ses moindres productions et qu'il loue son virage (raté) pop... alors que la majorité lui donnerait le bon dieu sans confession, d'autres irréductibles ou plus réservés, s'interrogent non pas sur tel ou tel virage stylistique (peu importe au final l’enveloppe), mais plutôt sur la qualité du virage.

N’hésitons pas à l’affirmer : cette nouvelle production est assez mauvaise, comme si au fil du temps l’homme perdait ses qualités de compositeur. En effet, une fois passée la nouveauté du style et les références aux maîtres, l'album sonne creux et sans inspiration. Et c’est justement à cause de ces nombreuses références, et d’un jeu de guitare minimaliste, que l’album est en au final une mauvaise ré-interpretation des standards populaires.

Dès lors on se moque royalement qu'il fasse de la pop, on souhaite seulement des chansons bouleversantes, un point c'est tout ! Or, autant Marillion est passé maître dans l'art de la pop aventureuse, autant Wilson est passé bien à côté de sa pop non progressive: la musique dispensée n'a rien de progressif, alors arrêtons de lui coller ce substantif. ‘To The Bone’ étale une musique molle, linéaire, prévisible, basique et creuse, bref sans la luminosité des illustres anglais, qui ont donné ses lettres de noblesse à la musique populaire.

Alors pourquoi tout le monde s'extasie devant ‘Permanating’, ‘Pariah’ ou ‘Refuge’: de la pop du pauvre. Dès lors, ceux qui aiment la pop doivent se retourner et pester partout où ils sont, alors que d'autres moins coutumiers du style, découvrent comme un nouvel eldorado sa récupération des idées des années soixante-dix.

Voilà donc une bonne soupe populaire, bien loin des hymnes de la pop culture ou du Londres des années soixante, lorsque la musique sortait des tripes. Car Steve n'est pas Bryan, qui plus est, n'est pas Bryan Wilson, Syd Barett ou Martin Gore qui veut. Alors, sa "sainteté" qui se prend pour dieu, ne pourra jamais l'égaler et risque fort de tomber de tomber de son piédestal.

Allez je vais m'écouter un bon Mylene Farmer, un petit Moody Blues ou encore un Supertramp voir un Muse ou un Marillion, bref des amoureux de la pop, qui la magnifient sans la caricaturer, et qui nous offrent par la même occasion quelques mélodies intemporelles.

Album STEVEN WILSON TO THE BONE STEVEN WILSON
TO THE BONE (2017)
AUTRE LABEL
ROCK PROGRESSIF
5/5
TOPPROG
02/10/2017
 
360
0 0
Héritier des seventies et eighties, Steven Wilson ne s'est jamais caché de vouloir faire un morceau de "Four chords that made a million"! Le titre "Hand cannot erase" du précédent album éponyme louchait déjà bien vers ce format pop, disons plus accessible que "raider 2" et ses 23 minutes...qui, c'est mon avis, sont plus intéressantes sur scène que sur disque.
Et l'homme étonne quand même et toujours par son talent! On ne peut pas vraiment parler de rupture musicale ici mais bien de l'exploitation de tout ce qu'a fait SW depuis qu'il enregistre. A l'écoute de ce disque j'ai des réminiscences de "Signify", aussi bien que "The incident". La patte SW est reconnaissable dans cet œuvre épurée de longueurs parfois languissantes de certains opus précédents. Et comme il le dit, faire un format de 4 minutes c'est parfois plus difficile que de faire un "epic" de 30 minutes. Probablement... Et à l 'écoute de ce disque je ne me sens aucunement frustré lorsque les morceaux s'arrêtent. On a 11 titres bien différenciés et qui se délectent avec plaisir. Si c'est de la pop, c'est de la pop de qualité! On n'est pas chez Robbie Williams quand même! Bien sûr "Permanating" n'est pas un chef d'œuvre de pop, ni de musique tout court. Mais pour une fois dans sa carrière qu'il nous fait un truc presque joyeux, on ne peut pas lui en vouloir. Et suivi d'une perle de délicatesse comme "Blank tapes"....admiration! SW fait un rock qui cogne parfois fort même si il a abandonné le côté "metal" qui caractérisait les derniers opus de Porcupine Tree. Les guitares, omniprésentes, sont crunchées, overdrivées mais jamais lourdes. Et ça envoie très bien comme "People who eat darkness" avec son riff d'enfer. Et si on tend bien l'oreille les références crimsoniennes et floydiennes sont bien présentes aussi. Plus de saxo de Theo Travis mais un bel harmonica, je dirais même étonnamment foudroyant sur le magnifique "Refuge". De belles voix féminines aussi avec en particulier Nineth Tayeb. Les claviers sont toujours magnifiques, je regrette un peu la basse tonitruante de Nick Beggs qu'il va quand même emmener en tournée, ouf!! Enfin, il sait nous concocter des soli de guitares intéressants, pas de frustration sur ce point non plus.
SW nous offre un paysage musical pas si nouveau que cela finalement. C'est sa logique musicale en 2017 qui en vaut bien d'autres. A 50 ans on ne peut pas lui reprocher de vouloir accroitre son public. N'est ce pas le but de tout musicien? Pour moi il n'y a pas de compromission quelle que soit l'éventuel succès "grand public" de ce disque (sur le succès en France, malgré Nagui et RTL..j'ai des doutes!).

Album STEVEN WILSON TO THE BONE STEVEN WILSON
TO THE BONE (2017)
AUTRE LABEL
ROCK PROGRESSIF
4/5
NUNO777
08/08/2017
  0 1
Depuis "Insurgentes", sorti en 2009, Steven Wilson participe à sa manière à écrire l'histoire de la musique. Il est encore trop tôt pour dire quelle trace il laissera dans les mémoires mais on peut déjà avancer qu'il s'affirme comme un artiste contemporain, nourrit par son époque et reflétant les préoccupations des temps présents. Personnellement, je considère Steven Wilson comme un des plus grands artistes rock de l'époque, si ce n'est le plus grand. Mais cette fois-ci pas de génuflexion de ma part pour ce disque.

"To The Bone", il fallait s'y attendre, est d'influence et d'orientation pop. On savait l'Anglais grand amateur de cette musique, surtout celle des années 80, dont il cite les noms de Peter Gabriel, Kate Bush, ELO, Tears For Fears, Depeche Mode, comme sources majeures de ses goûts musicaux. Le fait qu'il ait été engagé dans un travail de remastering d'albums de Tears For Fears et de Simple Minds ces dernières années et que la nécrologie tragique de 2016 l'ait replongé dans les œuvres de grandes signatures rock-pop (Bowie, Prince) sont des explications qui concourent à expliquer l'orientation créative ayant menée à "To The Bone". On peut ajouter son retour dans Blackfield, qui a été jusqu'à présent son exutoire pop, pour un superbe et inspiré "Blackfield V" dans lequel il se livre comme jamais, nous y reviendrons.

"To The Bone" doit être abordé comme pour ce qu'il est, un disque "familial" (nous y reviendrons aussi), comme Steven Wilson le qualifie lui-même, avec la grande lucidité qui le caractérise quand il parle de son propre travail. Pour plaire à tout le monde, ou presque, il n'hésite pas à varier considérablement ses compositions. Là réside la force de "To The Bone", dans son hétérogénéité lui conférant le statut de disque infatigable et hétéroclite, mais aussi la réserve que l'on peut émettre si on le compare avec les deux derniers disques du britannique, parfaitement cohérents et traversés par leur solide ossature conceptuelle. Cette même variété se retrouve dans les thèmes abordés. Pêle-mêle et privilégiant les faits d'actualité sous un angle manquant de mordant et d'originalité, ceux-ci ont à voir avec le terrorisme, les migrations, les conflits religieux, la notion de véracité des faits…Steven Wilson est bien loin du sujet d'une profondeur abyssale de "Hand.Cannot.Erase" basé sur une histoire vraie dramatique et révélatrice d'un trait civilisationnel alarmant.

"To The Bone" peut se comprendre comme l'aboutissement d'un murissement existentiel révélant un Steven Wilson transformé, libéré. Pour s'en convaincre il suffit de regarder cette magnifique pochette colorée sur laquelle il apparait de front, le visage en plein centre de l'image, les yeux fermés certes (l'impudeur à ses limites), et les épaules dénudées. Steven Wilson rompt l'armure comme jamais et invite l'autre dans son intimité, jusqu'à la moelle. Cela coïncide vraisemblablement avec la question de la féminité, et son rapport à la famille, qui semble s'être posée à lui ces dernières années. Là encore les signes sont clairs. Les indices commencent dès "Hand.Cannot.Erase" qui expose la vie d'une femme, qui pourrait être l'archétype de la femme trentenaire occidentale et citadine, et dont les développements sont placés sous le point de vue de ce personnage féminin. Il y a ensuite la présence de plus en plus imposante d'un chant féminin (et des enfants avec les chœurs de garçons) dans les compositions de Steven Wilson avec les interventions remarquables de Ninet Tayeb dès 2015. Enfin, il y a cette révélation très intime et personnelle faite à travers la dernière chanson de "Blackfield V", la bouleversante 'From 44 To 48'. On pourrait encore citer les femmes qui entourent Steven Wilson dans le clip du dansant 'Permanating', 'Song Of Unborn' qui s'adresse à un enfant à naitre…

Steven Wilson a choisi sa voie et les questionnements qui accompagnent les sacrifices qu'une personne publique consent à faire pour accomplir son œuvre semblent résolus pour l'instant. "To The Bone" redonne ses lettres de noblesse au terme de musique populaire. C'est un disque plaisant, varié et séduisant. Le disque que la pop-star qui sommeille en Steven Wilson a toujours rêvé de composer.

Album STEVEN WILSON TO THE BONE STEVEN WILSON
TO THE BONE (2017)
AUTRE LABEL
ROCK PROGRESSIF
5/5
CORTO1809
02/07/2017
  0 0
Chaque album de Steven Wilson est une découverte en soi, foncièrement différent du précédent mais restant au même niveau d'excellence. Steven Wilson fait partie de ces rares artistes encore capables de me surprendre tout en composant des musiques accessibles et captivantes.
Album STEVEN WILSON TO THE BONE STEVEN WILSON
TO THE BONE (2017)
AUTRE LABEL
ROCK PROGRESSIF
4/5
ABADDON
01/07/2017
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Il est fascinant de voir comment Steven Wilson se réapproprie l'univers de la pop music. Bourré de références (les Who dans 'Nowhere Now', les Stones dans le riff de 'People Who Eat Darkness', etc.), cet album immédiatement accessible ne cesse de surprendre par les petits ajouts wilsoniens qui le rendent extrêmement attachant. Il ne possède sans doute pas la profondeur d'un "Hand.Cannot.Erase" mais démontre un savoir-faire remarquable. Un album qui risque de mettre tout le monde d'accord lors du top de fin d'année...
 
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