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Album BUTTERED BACON BISCUITS FROM THE SOLITARY WOODS BUTTERED BACON BISCUITS
FROM THE SOLITARY WOODS (2009)
BLACK WIDOW
ROCK PROGRESSIF
3/5
CHILDERIC THOR
06/06/2017
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En 2015 sort"Litanies From The Woods", première rondelle gravée par Witchwood et probablement un des meilleurs albums de retro hard rock biberonnés au jus progressif enfantés ces dernières années. De prime abord étonnante, l'incroyable maturité affichée par ces Italiens à priori inconnus en dehors de leur cage d'escalier, peut s'expliquer par le fait que ces derniers traînent en réalité depuis longtemps leurs instruments au sein de la chapelle rock de la péninsule, le chanteur et guitariste Ricky Dal Plane, la claviériste Stefano Olivi et le batteur Andrea Palli ayant déjà travaillé ensemble sous la bannière de l'éphémère Buttered Bacon Biscuits, des cendres duquel est donc né celui qui deviendra leur principal port d'attache. Fort de l'excellent accueil reçu par "Litanies From The Woods" et son complément, "Handful Of Stars", Jolly Roger a la bonne idée de rééditer "From The Solitary Woods", unique rejeton enregistré en 2009 sous la forme d'une modeste auto-production, de ce pré Witchwood, conçu d'abord comme un simple side-project avant de devenir un groupe à part entière quelques mois plus tard. Grand bien en a pris au label tant cet opus, chaleureusement réceptionné par la presse et le public, mérite largement une seconde vie. Sa (re)découverte éclaire sur la genèse de "Litanies From The Woods" dont il est moins le brouillon que le précieux patron. Pour autant, en dépit de racines communes, qui plongent dans un terreau antédiluvien identique, du rôle prépondérant de Ricky Dal Plane qui en est le principal compositeur aux côtés du guitariste Alex Celli, et de l'évidente proximité qui existe entre les titres de leur album, les deux groupes se sauraient se confondre tout à fait l'un avec l'autre. Là où le (hard) rock de Witchwood se veut champêtre et occulte, celui de Buttered Bacon Biscuits est plus psychédélique et solaire. Déambulation rêveuse, "From The Solitary Woods" baguenaude le long d'un chemin chaleureusement atmosphérique, au gré de respirations lentes et tranquilles à l'image du mélancolique 'Into The Wild', du velouté 'Another Secret In The Sun' sans oublier ce 'No Man's Land', élévation zeppelienienne au final envoûtant. Mais corollaire de ces aplats plus doucereux que heavy, l'ensemble manque un peu de puissance et de démesure en comparaison d'un "Litanies From The Woods" plus grandiose et orgasmique, même si les compositions les plus remuantes telles l'opener 'Losin' My Pride', le purplien 'Cross-Eyed Jesus' nappé d'un orgue à la Jon Lord et que transperce un soli digne de Blackmore et surtout l'ensorcelant 'Essaouira', drapé de mélodies fragiles et qu'entraîne vers des sommets un long segment instrumental, émaillent un menu toutefois séduisant et généreux. Alors qu'un deuxième album était en cours d'écriture, des problèmes personnels et les inhérentes divergences musicales ont eu raison de Buttered Bacon Biscuits, sabordage regrettable mais qui aura cependant permis la naissance d'un Witchwood bien supérieur…
Album MY DYING BRIDE THE DREADFUL HOURS MY DYING BRIDE
THE DREADFUL HOURS (2001)
PEACEVILLE RECORDS
DOOM
2/5
CHILDERIC THOR
23/08/2012
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Un des principaux atouts de My Dying Bride et sur lequel on n'insiste jamais beaucoup réside dans sa capacité à savoir toujours bien démarrer un album. The Dreadful Hours le démontre à nouveau. Tout commence par quelques notes pleurées par une guitare discrète, avant que le morceau éponyme ne décolle avec l'arrivée du chant de Aaron Stainthorpe. Puis, après une explosion bien death, la plainte reprend et achève la messe au bout de plus de 8 minutes envoûtantes.

Le reste est presque anecdotique et généralement inégal. "The Raven And The Rose" est certes rehaussé de notes de pianos fantomatiques belles à en pleurer, mais à part ça, on navigue sur une mer balisée du début à la fin, depuis les riffs pétrifiés et douloureux aux ambiances sépulcrales et désespérées. Aucun titre n'est vraiment mauvais car chacun possède une accroche, une mélodie, un passage (les riffs obsédants que tisse "Le Figlie della Tempesta", les nappes de claviers de "My Hope, The Destroyer") qui le sauvent (presque) d'une banalité dans laquelle il s'abîmerait certainement sinon.

Cette offrande confirme ce que son prédécesseur, The Light At The End Of The World, laissait entrevoir, c'est-à-dire que My Dying Bride ne cherche plus à dépasser son style défini par la trétralogie At The Flower Withers / Turn Loose The Swans / The Angel And The Dark River / Like Gods Of The Sun. Mais coincé entre un désir d'évolution avorté (l'album 34.788 %... Complete) et le respect d'un cadre auquel les fans sont furieusement attachés, les Britanniques ont les mains liées. The Dreadful Hours reste donc un disque honnête et plaisant à écouter dont au moins une moitié n'a pas à rougir des classiques d'antan ("The Dreadful Hours", "Black Heart" Romance" ou bien "A Cruel Taste Of Winter"), cependant il ne nous apprend rien que l'on ne savait déjà.

Album MY DYING BRIDE SONGS OF DARKNESS, WORDS OF LIGHT MY DYING BRIDE
SONGS OF DARKNESS, WORDS OF LIGHT (2004)
PEACEVILLE RECORDS
DOOM
3/5
CHILDERIC THOR
17/08/2012
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En pilotage automatique depuis quelques années, My Dying Bride était-il encore capable de se transcender ? "Songs Of Darkness, Words Of Light" apporte des éléments de réponse. Certes, la formation toujours emmenée par le charismatique et christique chanteur Aaron Stainthorpe, ne devrait plus (sauf accident) sortir des rails qu'elle a elle-même posé, l'expérience 34, 788 %..." Complete", qui a déçu les fans de la première heure, lui ayant (malheureusement) servi de leçon, le chemin de croix est donc balisé, mais cette septième prière prouve que les Britanniques n'ont pas encore tout dit. "Songs Of Darkness, Words Of Light" commence très fort, avec le monstrueux 'The Wreckage Of My Flesh', transpercé par moment d'éléments quasi black metal. 'The Scarlett Garden' se veut plus classique, avec son violon, mais s'impose néanmoins comme un très bon titre, pas aussi imparable toutefois que le sombre et désespéré 'Catherine Blake', enténèbré par des chœurs brumeux de toute beauté. De l'artwork, superbe, à la production aux Academy Studios sous la houlette de Mags (comme toujours), le groupe a soigné son retour pour offrir la quintessence de son doom gothic romantique, parfaite illustration sonore des Fleurs du mal de Baudelaire, à l'image de la plainte d'une tristesse absolue qu'est 'My Wine In Silence'.
Album HELIUM HORSE FLY FISHING FOR GHOSTS HELIUM HORSE FLY
FISHING FOR GHOSTS (2011)
AUTOPRODUCTION
ROCK PROGRESSIF
3/5
CHILDERIC THOR
10/02/2012
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Bien que les deux groupes n'aient rien en commun, si ce n'est la présence d'un chant féminin, Helium Horse Fly m'évoque un peu, par sa douloureuse mélancolie, les travaux originels de The 3rd And The Mortal, dont je conseille d'ailleurs le "Tears Laid In Earth" (1994). Ces franco-belges méritent en tous cas d'être découverts.
Album LISA CUTHBERT OBSTACLES LISA CUTHBERT
OBSTACLES (2010)
MUSIC IN STONE
AUTRES
4/5
CHILDERIC THOR
10/09/2010
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Connectée à la famille Anathema (elle a participé au Immaculada de Duncan Patterson et se permet même de reprendre le "Fragile Dreams"), Lisa Cuthbert livre une bien jolie offrande, propice aux rêveries mélancoliques et aux ballades introspectives. Elle est une artiste complète, à la fois pianiste, compositeur et bien entendu chanteuse. Sa voix saura vous transporter loin, très loin...
Album GRAND MAGUS HAMMER OF THE NORTH GRAND MAGUS
HAMMER OF THE NORTH (2010)
ROADRUNNER RECORDS
HEAVY METAL
4/5
CHILDERIC THOR
31/07/2010
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Plus les années et les albums passent et plus Grand Magus largue les amarres du Stoner graisseux et occulte des débuts pour accoster une terre Viking et Heavy Doom. Moins épique que Monument, Hammer of the North s'inscrit dans le sillage de Wolf's Return et Iron Will : des titres ramassés, nerveux, mythologiques portés par le chant charismatique de JB. La rencontre entre Manilla Road et Bathory !
 
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