ARTISTE:

THE RIVEN

(SUÈDE)
TITRE:

VISIONS OF TOMORROW

(2025)
LABEL:

AUTRE LABEL

GENRE:

HARD ROCK

TAGS:
Chant féminin, Old School
""Visions Of Tomorrow" confirme l'ascendant de The Riven au sein de ce revival seventies ni anachronique ni nostalgique mais tout simplement intemporel."
CHILDERIC THOR (25.09.2025)  
4/5
(0) Avis des lecteurs (0) commentaire(s)

Prétendre que cette troisième rondelle de The Riven était fortement attendue tient évidemment du doux euphémisme, son prédécesseur, "Peace And Conflict" (2022), ayant plus que régalé les cages à miel des amateurs de ce revival 70’s à la suédoise et conjugué au féminin, inépuisable source de jouissance juteuse.

En effet, le quintet de Stockholm est ce qui se fait de mieux dans le genre dont il coche toutes les (bonnes) cases : des chansons remuantes aux courbes accrocheuses, des guitares brûlantes gorgées de feeling, une élégance batailleuse à la Thin Lizzy, une fougue communicative et bien sûr, une chanteuse du feu de dieu. La recette est imparable, servie par des albums au format serré, comme dans ces années 1970 et 1980 si chères au groupe.

"Visions Of Tomorrow" déballe ainsi 11 titres en moins de 40 minutes, c’est dire s’ils sont directs et sans fioriture. Tous sont dotés de mélodies acérées, de traits mordants, qui s’agrippent à la mémoire comme une moule à un rocher. Si ‘Far Away From Home’ lance l’écoute de la meilleure des manières, avec cette efficacité chaloupée idéale pour ferrer l’auditeur, ‘Killing Machine’ qui lui succède, le balaie tel un fétu de paille avec son tempo vrombissant taillé pour avaler les kilomètres, son refrain fédérateur et ses légères effluves psychédéliques.

Pressés, les Suédois ne perdent pas de temps. Les ballades, ce n’est pas pour eux. Et à l’exception de ‘Visions of Tomorrow’ dont les aplats un peu plus lourds ne réussissent pourtant pas en en freiner la cadence débridée, et ‘En Dag Som Adrig Förr’ aux lentes cambrures, la plupart des morceaux ont le pied sur l’accélérateur à l’image d’un ‘Seen It All’ explosif ou du radieux ‘We Love You’.

Evidemment, The Riven n’invente rien (ce n’est du reste pas son propos) et ses influences sont manifestes. On repérera ainsi des touches à la The Who par ici (‘Follow You’), du Thin Lizzy par là (‘Set My Heart On Fire’). Mais, outre le fait que ses références ne sont jamais embarrassantes, on s’en fiche pas mal car elles fournissent la matière à une écriture irrésistible (‘Traveling Great Distance’) de laquelle les ambiances ne sont pas éconduites, comme l’illustrent ‘Crystals’ au mitan nimbé de brume et plus encore ‘On My Mind Tonight’ et ses teintes soyeuses. Et de toute façon, la voix puissamment charpentée Totta Ekebergh emporte tout, insufflant une force rocailleuse à l’ensemble. Elle est définitivement, avec Elin Larsson (Blues Pills), une des meilleures chanteuses de (hard) rock actuelles.

Sans doute légèrement en-deçà de "Peace And Conflict", "Visions Of Tomorrow" n’en confirme pas moins l'ascendant de The Riven au sein de ce revival seventies ni anachronique ni nostalgique mais tout simplement intemporel.


Plus d'information sur



GROUPES PROCHES:
THIN LIZZY, BLUES PILLS


LISTE DES PISTES:
01. Far Away From Home - 03:53
02. Killing Machine - 03:32
03. Set My Heart On Fire - 03:14
04. Travelling Great Distance - 03:12
05. Crystals - 04:53
06. On My Mind (tonight) - 03:31
07. Visions Of Tomorrow - 03:15
08. Seen It All - 03:30
09. En Dag Som Alrig Förr - 04:00
10. We Love You - 02:29
11. Follow You - 03:55

FORMATION:
Arnau Díaz: Guitares
Elias Jonsson: Batterie
Joakim Sandegård: Guitares
Max Ternebring: Basse
Totta Ekebergh: Chant
   
(0) AVIS DES LECTEURS    
Haut de page
   
(0) COMMENTAIRE(S)    
 
 
Haut de page
LECTEURS:
-/5 (0 avis)
STAFF:
4/5 (1 avis)
MA NOTE :
 
 

"Découvrez le dernier clip de TALC"
AUTRES CHRONIQUES
GILLES SNOWCAT: Don't Leave Your Mistakes Unattended (2025)
ROCK - Avec son nouvel album aux ambiances riches, Gilles Snowcat célèbre un été qui n'en finit jamais. La joie, l'introspection et un peu de nostalgie font passer un agréable moment en sa compagnie.
LANDMVRKS: The Darkest Place I’ve Ever Been (2025)
METALCORE - Donnant l'impression d’écouter un Linkin Park contemporain, réinventé à travers le prisme du hardcore marseillais, "The Darkest Place I’ve Ever Been" est un disque imparfait mais vibrant qui préfère l’authenticité aux formules toutes faites.
 
ECOUTE EN STREAMING
 
 
F.A.Q. / Vous avez trouvé un bug / Conditions d'utilisation
Music Waves (Media) - Media sur le Rock (progressif, alternatif,...), Hard Rock (AOR, mélodique,...) & le Metal (heavy, progressif, mélodique, extrême,...)
Chroniques, actualités, interviews, conseils, promotion, calendrier des sorties
© Music Waves | 2003 - 2025