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""Stardust We Are" est l'album des Flower Kings à posséder avant de s'essayer à des albums plus anciens et un peu moins aboutis ou les productions plus récentes parfois moins accessibles."
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5/5
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Pour nombre de fans des Flower Kings, "Stardust We Are" est l'album de référence de ce groupe. Premièrement parce qu'il constitue le premier album réellement abouti, même s'il y a de très bonnes choses dans les productions antérieures de Roine Stolt et sa bande. Deuxièmement parce qu'il s'agit du point de départ d'une série de double-albums que nous serviront par la suite les suédois, en mettant à chaque fois l'accent sur la cohérence de l'ensemble : le dernier en date, "Unfold The Future", a d'ailleurs été autant remarqué par la rédaction de Music Waves que "Stardust We Are" l'avait été par le public progressif en 1997.
Vous ne connaissez pas les Flower Kings, vous appréciez le rock néo-progressif comme le pratiquent Spock's Beard et Transatlantic, vous êtes nostalgique des grandes périodes de Genesis et de Yes. Dans ce cas, il n'est même pas la peine de se poser de question, il vous faut cet album.
Première force, et également principale différence avec les derniers opus : la section rythmique. Sur cet album, la basse est tenue par Michael Stolt, le frère de Roine, et la batterie par Jaime Salazar, batteur chilien présent depuis les débuts et qui quittera le groupe en 2001. N'exagérons rien, la différence n'est pas flagrante à la première écoute mais une oreille exercée remarquera que le jeu du bassiste et du batteur période "Stardust We Are" était nettement plus axé sur l'émotion et la spontanéité que sur la technique, ce qui est moins le cas maintenant. D'un point de vue mélodique, Roine Stolt et Tomas Bodin ont trouvé ici leur rythme de croisière et tout y est, recherche de sensations sonores poussée au maximum, technique parfaite et feeling admirable.
Second point remarquable, qui montre une réelle maîtrise du sujet à partir de cet opus, la diversité du propos et l'étendue de la palette des émotions. Avec leur maîtrise des harmonies, les Flower Kings vont placer une boule au milieu de votre poitrine et je vous défie de rester de marbre à l'écoute de "Church Of Your Heart" ou de la fin de "The Man Who Walked With Kings". A peine avez-vous le temps de vous en remettre que vous voilà invité à la fête foraine locale et à une démonstration de maîtrise harmonique et rythmique : en travaillant sur une mélodie simple qui restera dans votre tête sans que vous puissiez l'en empêcher, le groupe brode tellement et s'aventure dans de tels délires expérimentaux que le morceau s'avère être une explosion de breaks et de superpositions rythmiques et mélodiques.
Et malgré tout, cet album est loin d'être difficile d'accès. En effet, même s'il n'est pas possible de tout comprendre du premier coup, à peine le premier CD est-il terminé que l'on se jette sur le second. Et le ravissement continue : alors que "Church Of Your Heart" et "Compassion" vous ont tiré des larmes et que "Circus Brimstone" vous a cloué à votre siège par son aisance à la limite de l'insolence, vous voilà à nouveau malmené par la déconcertante facilité avec laquelle les musiciens semblent exécuter "The Merrygoround" et l'émotion de "If 28", sans parler du morceau qui clôt l'album et lui donne son titre.
Vous l'aurez compris, "Stardust We Are" est donc l'album des Flower Kings à posséder. C'est une excellente introduction avant de s'essayer à des albums plus anciens et un peu moins aboutis (bien que de qualité) ou les productions plus récentes parfois moins accessibles.
Plus d'information sur
http://www.roinestolt.com
LISTE DES PISTES:
01. In The Eyes Of The World 02. A Room With A View 03. Just This Once 04. Church Of Your Heart 05. Poor Mr. Rain's Ordinary Guitar 06. The Man Who Walked With Kings 07. Circus Brimstone 08. Crying Clown 09. Compassion 10. Pipes Of Peace 11. The End Of Innocence 12. The Merrygoround 13. Don Of The Universe 14. A Day At The Mall 15. Different People 16. Kingdom Of Lies 17. If 28 18. Ghost Of The Red Cloud 19. Hotel Nirvana 20. Stardust We Are
FORMATION:
Hans Froberg: Chant Hasse Bruniusson: Batterie Jaime Salazar: Batterie Michael Stolt: Basse Roine Stolt: Chant / Guitares / Claviers Tomas Bodin: Claviers Zoltan Csörsz: Batterie
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(3) AVIS DES LECTEURS
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"Stardust We Are" est le premier des doubles albums de The Flower Kings. Enfin, "double album" selon les critères des Suédois, sa durée s’apparentant plus à celle d’un triple album à l’aune des années 70. Ses 130 (!!!) minutes s’approchent plus de "Yessongs" (129’) ou "Welcome Back My Friends" (109’) que des "ridicules" durées d’ "Ummagumma" (86’), "The Lamb Lies Down on Broadway" (94’) ou "Tales From Topographic Oceans" (81’) par exemple. Une fois de plus, The Flower Kings se montre généreux. Mais la quantité ne préjuge pas de la qualité, en musique c’est même souvent (mais pas toujours) le contraire qui s’avère. Voyons jusqu’à quel point nos Suédois préférés n’ont pas vu trop grand.
Fidèle aux habitudes du groupe, l’album regroupe des titres très courts côtoyant des epics, The Flower Kings dépassant pour la première fois la barre des 25 minutes avec le conclusif ’Stardust We Are’ qui donne son nom au disque. Ces interludes d’une poignée de secondes sont autant de respirations bienvenues qui permettent à l’auditeur de souffler entre deux morceaux plus conséquents. Loin d’être du remplissage inintéressant, ils servent de soupapes, un peu comme le "trou normand" au milieu d’un repas plantureux permet au convive de mieux supporter l’abondance de bonne chère.
Et de la bonne chère, le premier disque n’en manque pas. ‘In the Eyes of the World’, ‘Just This Once’, ‘Church of your Heart’ et ‘Circus Brimstone’ se donnent le temps d’explorer diverses formes de progressif où les changements d’ambiance sont légion avec des thèmes de toute beauté. Tantôt enlevée, tantôt contemplative, souvent solaire mais parfois poignante , fantaisiste à l’occasion, voire théâtrale, mais parfaitement construite, la musique de "Stardust We Are" est un maelström de sensations diverses conclu par l’angoissant et torturé ‘Compassion’. Seules les trois minutes de sons futuristes du titre caché qui clôture ce premier disque semblent dispensables.
Est-ce l’effet de la générosité dont je parlais au début de cette chronique ? Toujours est-il que le second disque me paraît beaucoup moins réussi que le premier. Si ‘The End of Innocence’ tire son épingle du jeu, à partir de ‘Merrygoround’ l’intensité baisse d’un ton. Rien de déshonorant ni de raté pourtant, les mélodies sont toujours agréables, la diversité est là, explorant différents styles, ballade, pop aux faux airs des Beatles, hard rock et même solo de piano classique, mais ce qui serait très bien passé sur un album d’une durée ordinaire semble un peu surnuméraire, l’intérêt de l’auditeur s’est émoussé. Heureusement le disque se termine par la longue suite éponyme, et là, tous les sens du dit auditeur se réveillent d’un coup. Ce final en apothéose est un epic digne des années 70 : changements de thèmes, dramaturgie, nombreuses envolées, magnifiques solos, alternance de moments de tension et de passages presque atmosphériques, tout est réuni pour faire de ce titre un grand titre et un classique du répertoire des Flower Kings.
Malgré une baisse d’intérêt certaine sur la seconde moitié du parcours, il est difficile de reprocher quoi que ce soit aux Flower Kings. L’album contient une musique d’une telle qualité qu’on lui pardonne aisément la sensation de longueur ressentie par moments. "Stardust We Are" est assurément un incontournable dans la discographie des Suédois.
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Quel voyage !! Les Flower Kings ne font pas dans la monotonie, ça on le sait, mais là, c'est une autre dimension qui est abordée, que dis-je, d'autres dimensions, et ce n'est pas moi qui leur reprocherait de dépasser les paramètres du rock-progressif. Pour ne parler que d'un titre "Don of the Universe"... j'en suis carrément arrivé à oublier que c'était ces rois là que j'écoutais. Alors ??? Les mages d'un autre univers, genre cocon musical, et... de longs moments d'évaporation auditive. Plus qu'un commentaire à laisser sur cet album : un simple compliment. Plus qu'une note à donner, une invitation : neuf (parce que ça l'est vraiment... même si ça date un peu).
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Les Flower Kings ne se cherchent plus, ils se sont trouvés !!! La production est adaptée à leur musique, les morceaux s'enchaînent à la perfection ... Ma seule critique, c'est leur tendance à s'étaler, à faire durer les morceaux. Je n'avais pas cette sensation sur les albums précédents. Néanmoins, de l'excellent Flower Kings !!!
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LECTEURS:
4.5/5 (13 avis)
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STAFF:
4.2/5 (6 avis)
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